Petit papa Noël, quand tu descendras du ciel si tu pouvais arrêter de polluer un max
Ça y est ! Les rennes frétillent, les lutins chassent les araignées de leur barbe, et dans moins d'un mois, la plus commerciale des fêtes battra son plein.
Passons sur le rondouillard Père Noël (dont on se demande encore comment il ne se coince pas dans les cheminées), sur le petit Jésus, qui se pèle la coquillette dans sa crèche en plein hiver, et, avant de râler par anticipation, rappelons-nous que Noël a aussi des avantages.
D’abord, c’est quasi une fête de solstice – le solstice d’hiver aura lieu le 21 décembre, et après ça, les jours rallongeront ! Ce n’est pas une bonne nouvelle, ça ?
Par ailleurs, on n’est pas obligé de céder passivement aux obligations de Noël en maugréant, rien n’empêche de réinventer un peu ce passage hivernal. Quelques idées parmi d’autres :
Sapin, non merci !
C'est joli un sapin, ça sent bon. Mais cultiver et couper un arbre juste pour ça... alors que nos plantes d'intérieur ne demandent que d'être décorées ! Pensez à la joie du caoutchouc ou du gros castus d'être enfin en robe de bal ! Exit le perfide sapin qui va émietter toutes ses aiguilles partout dans la maison tellement dans tous les recoins qu'en mars on en retrouve encore !
Un repas de Noël « biodiv domestique »
Quitte à se bâfrer et à finir avachi sur le canapé l’œil éteint et le cheveu dépeigné (si tant est qu’il l’est jamais été), pourquoi ne pas décider de concocter un menu « local » participant à la sauvegarde de la biodiversité domestique ? Au choix selon sa région : vache ferrandaise, géline de Touraine, coucou de Rennes, fromage de bretonne pie-noire, beurre de froment du Léon… Oubliée pour cette année la dinde gavée au maïs OGM !
Des cadeaux… mais pas à gogo
Là, ça se complique… On ne va pas vous dire de vous offrir des mandarines (comme pépé avec son orange quand il était petit)… Mais avant de céder aux nouvelles technologies dernier cri, rappelez-vous : 2 % des émissions de gaz à effet de serre (autant que l’aviation mondiale) est produite par les TIC – technologies de l’information et de la communication, avec des consommations d’énergie absolument monstrueuses, sans compter les matériaux nécessaires à leur construction et les déchets produits (source : article du Canard enchainé du mercredi 12 novembre 2014, citant Fabrice Flipo dans la revue « Mouvement » n°79, automne 2014). L’article, toujours citant Fabrice Flipo, indique que l’expansion des TIC a annulé les « gains énergétiques obtenus sur tous les autres équipements » lors de la dernière quinzaine d’années. Et ça va encore augmenter… Dur !
Alors, se payer le dernier smartphone pour impressionner sa voisine (qui s’en fout) alors qu’on n’a plus un kopeck et qu’avec l’obsolescence programmée dans 2 ans il est mort, franchement, est-ce que ça vaut bien le coup ?
(Tandis qu’un livre - au hasard - d’accord ça pollue aussi, mais dans 100 ans et plus il sera encore vaillant !)