Konik polski : un poulain à vendre en Brenne et un projet d’implantation dans le Bugey
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Si vous aimez les chevaux au look vraiment sauvage, le konik polski est fait pour vous ! Nous avons déjà consacré un article (ici) à ce rare cheval, originaire de Pologne et encore à petits effectifs.
Une chance ! La Réserve de Chérine (Indre) vient de nous dire qu’elle a à nouveau un poulain (mâle) de 10 mois à vendre et nous demande de faire passer l’info !
Comme toujours, l’argent de la vente (petit prix) ira à la Réserve, pour la protection de la nature. Double bonne action, biodiversité sauvage et biodiversité domestique !
Ce sont de très gentils chevaux, mais avec une personnalité affirmée : avoir un poulain (surtout issu d’un troupeau semi-sauvage) demande des connaissances équestres, de la persévérance, de la patience…
Autre chose : un cheval n’est pas fait pour vivre tout seul, mais avec un autre cheval ! Ce sont des animaux grégaires. Et la compagnie d'animaux d'autres espèces n'est pas suffisante pour lui.
Il a aussi besoin de beaucoup d’espace et de vie au grand air. Nous lui cherchons une bonne famille connaissant les besoins des équidés et sachant s’en occuper.
Si vous êtes intéressés, nous contacter et nous vous mettrons en lien avec la personne qui s'en occupe à la Réserve.
Nous avons également été contactés par l’association ARTHEN. Cette association met en avant la proximité du konik avec le tarpan disparu (comme le sorraïa au Portugal, le konik polski a conservé l’aspect sauvage de son ancêtre) et favorise son implantation dans certains espaces naturels afin qu’il puisse retrouver, éventuellement avec d’autres grands herbivores, un rôle dans l’écosystème.
ARTHEN organise une collecte de fonds afin d’aménager un nouveau parc dans le Bugey. Ce parc d’une trentaine d’hectares permettra d’accueillir un nouveau groupe de chevaux. Cet espace naturel est une pelouse sèche en voie d’embroussaillement car ces terrains, anciennement pâturés, sont abandonnés depuis plusieurs décennies.
Les chevaux pourront contribuer à conserver l’intérêt écologique de ce milieu qui recèle une flore et une faune particulière (orchidées, papillons, pie grièche écorcheur, etc.).
Mais il faut clôturer ces terrains et procéder à certains aménagements (point d’eau, corral de contention, etc.). Une Association Foncière Pastorale finance 72 % des travaux. Mais le reste, soit plus de 5000 €, est à la charge de l’association qui, dans l’état actuel des choses, n’a pas les fonds nécessaires. Il leur faut impérativement 2500 € pour équilibrer le budget.
Pour les aider, le lien est ici.